L’expérience acquise par la SAIA rappelle de façon utile les raisons pour lesquelles les activités à caractère ponctuel ne constituent pas un moyen efficace de bâtir une culture de l’assurance. Dans le cadre d’une vaste initiative visant à éduquer le consommateur, la SAIA a apporté son soutien à un projet qui a dispensé dans les régions rurales du pays une série d’ateliers bien conçus, d’une durée d’une journée, portant sur l’initiation aux notions financières. Au bout d’un an, la SAIA s’est rendue compte que seulement 57 % des personnes interrogés au sujet de cet atelier se souvenaient d’y avoir participé. D’après son personnel, une des principales raisons pour lesquelles beaucoup de ces personnes ne s’en souvenaient plus tenait au fait que la formation avait été dispensée à travers un unique atelier plutôt qu’à travers un processus d’apprentissage continu, stimulé par des messages de rappel sous différentes formes et intégré à l’accès à des produits de micro-assurance.
De façon semblable, dans le cadre d’un partenariat Bajaj Allianz, CARE India a trouvé que certains sujets tels que la mise en commun des risques et les procédures relatives aux indemnisations doivent être mis en avant et rappelés continuellement. Concernant l’initiation aux produits, CARE India a aussi rapporté le fait qu’il était plus difficile d’expliquer la valeur de l’assurance vie que celle des autres types d’assurance, à cause du fait qu’elle n’offre pas d’avantages tangibles à ceux détenant une telle police. Ainsi donc, un accent supplémentaire sur la façon dont l’assurance vie aide les bénéficiaires se révélait nécessaire.
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